PHILIPPE GODDIN

 

Le jour de l’enterrement de Paul Cuvelier [1], on était occupé à regarder des dessins dans la chambre de Paul, au 1er étage, côté sur la rue, à Lens. On s’est retrouvé là, les frères Pasamonik et moi, à regarder les dessins en confiance avec la famille, et tout d’un coup, Didier Pasamonik sort – c’était plié en huit je crois –  une des planches d’OLAV! Hergé et Jacobs avaient trouvé le moyen de travailler sous ce pseudonyme, et ils avaient fait le scénario de «Tom Colby» [2]. Peu de temps après, les frères Pasamonik, en charge de Magic-Strip, m’ont demandé si je voulais bien faire un bouquin sur Cuvelier. Je n’en avais jamais fait, c’est d’eux qu’est venu l’impulsion, parce qu’ils savaient que j’écrivais pas mal ...”

Aux funérailles de Paul Cuvelier. De gauche à droite : Claudine Seynaeve (belle-sœur de Paul), Jacques Martin, Didier Pasamonik, Philippe Goddin. Cliché Daniel Baise
Aux funérailles de Paul Cuvelier. De gauche à droite : Claudine Seynaeve (belle-sœur de Paul), Jacques Martin, Didier Pasamonik, Philippe Goddin. Cliché Daniel Baise

 

Tom Colby Page 1 Olav
Tom Colby Page 1 Olav

Si pour le public l’artiste Paul Cuvelier n’a pas été complètement oublié sous des rééditions de mauvaises qualités ou des expositions ‘amateurs’, une grande part du mérite revient à Philippe Goddin, qui nous a quittés le 8 septembre dernier. Les deux ouvrages qu’il a rédigés « L’Aventure Artistique » [3] et « Les Chemins du Merveilleux » [4] restent – plus de 40 années après leur première parution –  les seules publications retraçant l’ensemble du parcours de l’artiste. Plus récemment, en collaboration avec Martine Mergeay,  il compila le monumental ensemble de la correspondance de Paul avec son amie vietnamienne Ta Huynh Yen, qu’il fit paraître sous le titre « Le Mystère Cuvelier », aux Editions Nouvelles.

Le 10 septembre 2012, Philippe Capart avait eu l’occasion d’interviewer Philippe Goddin, dans le cadre de la rédaction du n°7 de la Crypte Tonique,  « Paul », dédié aux dessins d’enfance et d’adolescence de Paul Cuvelier, sauvegardés par sa mère. Nous publions ici la transcription de cette rencontre informelle avec le plus averti des hérgéologues :

”En 1954, vers mes 10 ans, je jouais dans la rue à Boitsfort avec des tuyaux de récupération sur les chantiers des maisons et on fabriquait des fléchettes à partir de bottins de téléphone qu’on découpait en bandelettes et puis on les roulait. La sarbacane, c’était le jeu que je préférais, parce qu’on jouait avec des tas d’autres, on n’était pas tout seul dans son coin.  Contrairement à Paul,  ma maman n’a pas gardé les dessins que j’avais fait…c’était vraiment de toutes sortes.  Je dessinais autant un vase qui était devant moi dans l’appartement que la façade de la maison d’en face, qu’un essai de bande dessinée, fasciné par Chlorophylle [5], de trois, quatre pages avec un récit historique, avec Chlorophylle déguisé en pharaon égyptien (rire). Voilà, mais tout cela a été perdu. Des paysages, des choses qu’on fait comme ça, parce qu’on aime dessiner tout simplement. Mais pas une œuvre (rire).

Chlorophylle contre les rats noirs, par Macherot, Editions du Lombard

Pierre Sterckx [6] était mon professeur en humanités artistiques, en esthétique et histoire de l’Art. Il donnait aussi des conférences au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles dans le cadre de Jeunesse et Arts Plastiques. Il parlait aussi bien de bande dessinée, de publicité que de sculpture et d’architecture… Là, je parle du début des années 60. Il avait déjà intégré tout cela, la bédé est aussi digne d’intérêt comme le reste.  A St-Luc, j’y ai aussi connu le frère Bernard aussi, de son nom d’état civil Jean Guiraud [7]. Les deux m’ont fortement marqué.

 

J’aimais bien le dessin. Ce qui m’a un peu manqué dans ma formation à St-Luc c’est la couleur. À St-Luc, c’était très fort au point de vue des formes, de la culture, de l’art oriental mais aussi avec frère Bernard, des tensions des lignes, presque abstraites mais où les surfaces deviennent tendues…des choses de ce genre-là, d’une grande sensibilité, des images réversibles aussi. Des tas de trucs mais jamais la couleur.  Cette section d’humanités artistiques était essentiellement une section préparatoire à l’architecture. J’avais deux oncles qui étaient architectes.

” Figures réversibles “, J.Guiraud et P.Lison, 1976

 

Mon père est mort pendant que je terminais mes humanités et il n’était alors plus question de garder ses quatre garçons dans de longues études de 6 ou 7 ans. Après mes humanités, j’ai suivi deux années à St-Thomas et je suis devenu professeur de dessin. J’ai eu la chance d’aller enseigner un peu partout en humanités, dans différentes écoles pour faire un horaire complet, mais j’ai trouvé assez rapidement un poste. À l’école normale à l’institut St-Joseph de Carlsbourg, j’étais prof de dessin pour des futurs instituteurs, institutrices, qui avaient besoin du dessin en tant que langage, et qui allaient le cultiver chez leurs élèves. C’était très gratifiant. Mes étudiants avaient 20-25 ans, c’étaient de magnifiques échanges.

Mais nom d’un chien !

On était en 1972-73, c’était avant les fanzines, avant le premier festival d’Angoulême, avant qu’on fasse des bouquins sur les écoles. J’avais envoyé une lettre à Hergé pour lui dire : « Voilà, je collectionne (ndlr : des anciennes éditions), j’ai fait St-Boniface, je suis le neveu de Pierre Delville, qui était votre Chef de Patrouille [8], j’enseigne aujourd’hui dans l’école où Raymond Leblanc [9] était un ancien élève, etc. »… Je ne savais pas si Hergé allait me répondre ou s’il me répondait, je m’attendais à ce qu’il m’envoie un petit dessin dédicacé. Comme j’étais professeur de dessin, il m’a envoyé un crayonné. C’est là, en me penchant sur le crayonné et en le comparant à la planche de l’album, que je me suis dit : « Mais nom d’un chien ! ». Et je me suis souvenu de ce qu’on me disait « Il faut aller voir les esquisses de Rubens au musée, elles sont plus intéressantes, les petites esquisses que les grands tableaux qui sont sur les murs ». Et je me suis dit : « C’est vrai aussi pour quelqu’un qui fait de la bande dessinée ». C’est dans le travail de ce genre qu’on comprend la démarche, ce qu’on recherche, ce qu’on rejette, ce sur quoi on hésite etc. Le travail, il est dans l’esquisse. Et donc sur cette base-là, je me suis mis à écrire aux dessinateurs que j’aimais : « Je m’intéresse à la création, à la manière dont vous travaillez et j’aimerais bien avoir une trace significative ».

Ces gens avaient des fonds de tiroirs dont ils ne faisaient rien. Ma formation de professeur de dessin me permettait peut-être d’être crédible et donc la plupart des dessinateurs m’ont répondu en m’envoyant des choses diverses. Greg [10] m’a envoyé une planche non aboutie avec une dédicace très verbeuse, il était très prolixe, genre « Achille Talon ». André Franquin m’a écrit une très belle lettre et il m’a envoyé une série de petites choses … vraiment le plaisir du dessin.  Parfois c’était un brouillon, parfois c’était une planche arrêtée parce qu’il y avait un problème, comme la première demi-planche de RAMIRO de William Vance. Il avait arrêté des dessins alors qu’il était à l’encrage, donc il y avait des parties encrées et des parties non encrées. Et il l’a recommencé presque à l’identique, sauf qu’il a réduit certains personnages, il les a un peu changés dans leurs cases. Ils m’ont évidemment appris des choses indirectement. Et puis je les ai montrés à quelques-uns, des gens de la famille et puis progressivement à mes élèves.

 

Un instant : je termine ma ligne

Un jour, l’école a décidé de faire une fancy-fair sur le thème de la bande dessinée. Raymond Leblanc étant un ancien élève de l’école, on a fait une fête de la bande dessinée destinée au grand public grâce l’appui du journal TINTIN. Une vingtaine de dessinateurs sont venus dédicacer, j’ai exposé des planches d’Hergé au marché couvert de Neufchâteau. Je vais chercher au studio Hergé les planches originales, je reviens dans son bureau avec sa secrétaire, elle frappe et ouvre la porte, Hergé était occupé à dessiner TINTIN ET LES PICAROS et il dit : « un instant : je termine ma ligne ». Il termine sa ligne, il dépose sa plume, et puis on a continué à bavarder pendant deux heures. Il m’a dit un truc que je n’ai jamais oublié : « la ligne claire [11] ce n’est pas une ligne qui est morte, ma ligne, mon dessin est plein de vie sur le crayonné – et je le savais parce qu’il m’en avait fait voir, c’est un dessin bouillonnant, sauvage, qu’il surcharge etc – la ligne claire est une ligne économe mais que je fais volontairement trembler, je lui donne une certaine matière pour garder quelque chose de cette vie. » J’ai compris ça, c’est quelque chose qui ne demande pas beaucoup de discours, et c’est surtout ça qui le différencie de la ligne d’un Bob de Moor [12] par exemple qui passe une ligne qui est parfaite tandis qu’Hergé tremble…volontairement!

Aujourd’hui certains ont fait des études spécialisées en bande dessinée mais dans le temps ça n’existait pas. Pour avoir essayé un moment donné, par amour de la bande dessinée, d’en faire moi-même, je sais que ça demande un investissement considérable. On ne peut pas le faire en dilettante. Vers 1977, par-là, je me suis lancé avec un collègue, Roger André [13]. Il avait beaucoup d’humour et c’était des séries de parodies historiques. Ça s’appelait « La balade des Pondus », parce qu’il y avait une sorte de récurrence de noms d’oiseaux, de personnages à travers l’histoire. Il y avait des personnages historiques comme par exemple : Gros Pinçon Crusoë… on devait balayer toute l’Histoire. J’avais montré ça au rédacteur en chef du journal Tintin et j’ai parlé de cette bande dessinée à Cuvelier.

Ah, oui, c’est vrai tu dessines toi !                                     

Vers 1974, j’avais écrit à Paul Cuvelier qui m’a invité à venir le voir et j’ai lié une amitié avec lui. Je l’ai beaucoup fréquenté. De cette période où je croyais encore pouvoir faire quelque chose d’intéressant en bande dessinée, je lui en parle et sa première réaction, parce qu’on se connaissait depuis pas mal de temps : « Ah, oui, c’est vrai tu dessines toi ! ». (rire) Que je sois prof de dessin ou praticien du dessin, il avait perdu ça de vue. J’étais quelqu’un qui échangeait avec lui comme d’autres. Je me souviens, il passait chez lui autant des employés, qu’un flic d’Ixelles…des personnes qui venaient le voir comme ça, et donc je trouvais ça marrant.

 

Et puis il regarde mon travail, c’était la période où j’avais recommencé sous les conseils de Dany [14] et Derib [15], parce qu’on s’était lancé dans une longue histoire, je ne sais plus, une vingtaine de planches.  Je lui ai montré un gag en une planche que j’avais fait tout seul, sur base du travail avec Roger André. Effectivement, c’était très ligne claire et je montre ça à Paul Cuvelier et il me met l’accent sur deux, trois défauts, il y a une scène qui se passe en Égypte, j’avais dessiné un pharaon, et je lui avais donc fait une tête caricaturée et je lui avais mis sa tête de profil et on voyait son bras, un espèce de moignon comme ça, simplifié, et il me dit : « Non tu dessines l’Égypte et tu dois faire la main à la méthode des Égyptiens » et alors il prend un calque [16] et il me dessine les doigts séparés, tous les quatre visibles et le pouce contre et il me dessine une main comme elle aurait dû être et j’ai toujours retenu ça.

À l’époque j’admirais Hergé par sa réussite, par son Tintin connu dans le monde entier, ses albums étaient fascinants à différents niveaux, mais je n’avais pas une admiration béate pour le dessin d’Hergé.

Quand je suis arrivé chez Cuvelier, j’étais éblouis, je connaissais son dessin à travers son Corentin, les deux premiers Corentin étaient des albums qui m’avaient fasciné, qu’on avait d’ailleurs chez moi, donc je savais où j’allais. Et quand j’ai vu ces murs et ces sols couverts d’esquisses, quand j’ai vu l’atelier de Paul… j’étais vraiment ébloui. Et j’étais aussi en même temps ébloui comme tout un chacun par André Franquin, qui chipote, qui enrichit, c’est un virtuose énorme. Et je dois avoir fait une réflexion sur Hergé devant Cuvelier, c’est à dire que je relativisais un peu le travail d’Hergé, que je…dans le fond à l’époque j’admirais Hergé par sa réussite, par son Tintin connu dans le monde entier, ses albums étaient fascinants à différents niveaux, mais je n’avais pas une admiration béate pour le dessin d’Hergé… ce qui est une erreur évidemment et aujourd’hui j’ai honte à avouer ça. Mais Cuvelier a dit : « Attention », je ne sais plus quelle réflexion j’avais faite, de mettre peut-être Franquin avant Hergé peut-être…et Cuvelier a dit « …Attention, Hergé c’est mon maître, il m’a tout appris, il est capable de tout exprimer » et on a parlé d’Hergé et il est vrai que ce commentaire-là m’a mis la puce à l’oreille, et ce que j’ai fait après sur Hergé [17] m’a permis quand même de comprendre que Hergé c’est le sens du mouvement, c’est le sens de la mise en page, enfin il y a des tas de trucs à dire mais c’est un grand dessinateur. Je n’étais alors pas du tout le Philippe Goddin braqué sur la bédé.

Paul Cuvelier dans son atelier à Ixelles, vers 1975. Cliché Daniel Baise.

…il marchait de long en large, sans me regarder et de temps en temps, BAF!, un regard et puis il repartait comme ça…

La première fois que je me suis rendu chez lui, j’arrive vers 11 heures du matin, c’était rue Bouré, derrière l’église St-Boniface. C’est un immeuble avec 3-4 appartements, c’est pas un hôtel de maître, disons une maison bourgeoise. Il avait deux étages, un étage où il avait son atelier, et un étage au-dessus.  Ce n’était pas glorieux. Je sonne ou je frappe, et il y avait un œilleton, et je me suis dit : « je ne vais pas regarder l’œilleton parce qu’il va arriver » et effectivement j’entends des pas très lents qui arrivent au bout d’un certain temps, et puis il ouvre la porte, et me dit « Ah, vous êtes là, excusez-moi mais j’ai eu une soirée assez prolongée hier », je l’avais tiré du lit quoi ! Et il me dit : « Si c’est pour parler… », parce qu’il savait que je venais pour bavarder « …il faut que j’aille chercher du café », il  a rapidement passé quelques vêtements et puis on est descendus dans la rue avec son chien, Nana, et on a été acheter du café et on a été acheter des cigares. Et j’ai été frappé de deux choses ce jour-là, d’abord parce qu’il achète ses cigarillos, non pas en boîte de 10 comme ça se vendait, mais à la pièce. Ça voulait déjà dire beaucoup, et puis il revient avec son paquet de café et son cigarillo, et il fait chauffer de l’eau. Et pour faire chauffer de l’eau il prend une bouilloire, enfin il prend deux tabourets qu’il rapproche l’un de l’autre, il installe une line(?) métallique, il installe la bouilloire sur le line (?),  et à côté sur une chaise, un radiateur solaire, qu’il branche et il fait chauffer son eau comme ça par rayonnement, ce qui voulait dire qu’on lui avait coupé le gaz (rire). Enfin il y est arrivé, il s’est mis à boire son café, à allumer son cigarillo et s’est mis à parler. Et une autre chose qui m’a parlé…enfin qui m’a frappé aussi, c’est que…c’est la première fois que je le voyais donc, il marchait de long en large, il répondait à mes questions, il suffisait d’une question pour le faire parler pendant dix minutes, et il marchait de long en large, sans me regarder et de temps en temps, BAF !, un regard et puis il repartait comme ça. Un peu comme un timide aussi, mais j’ai après remarqué que tous les Cuvelier, le jour de l’enterrement de Paul Cuvelier, j’ai été marqué aussi, j’ai été frappé de les voir tous, à cette réunion de famille, ils étaient occupés à marcher dans tous les sens de la pièce (rire) fascinant, extraordinaire.

Mystique ascète ou matérialiste jouisseur

Je n’ai pas connu l’ascète, sauf qu’il était prêt à sacrifier tout pour son art, et le peu d’argent qu’il avait, il le dépensait à payer des modèles. C’est à dire la première fois que je l’ai vu, je pense qu’il m’a dit un moment donné : « Là, il faut que vous me laissiez maintenant parce que j’attends un modèle ». Et j’ai vu ce modèle arriver puis je suis parti. Donc il les payait à l’heure, elles posaient pour lui et puis voilà. Faire quoi ? Ben rien de particulier, faire du dessin tout simplement. Et c’était un moment où il avait renoncé à la bande dessinée, il avait commencé à faire (Corentin et ) l’Ogre Rouge sur scénario de Jacques Martin [18], il en était complètement dégouté, il n’a pas voulu achever ce qu’il avait commencé. Il était de nouveau dans une période où « …cette fois-ci ce sera la dernière ! (…) Je ne veux plus faire de bande dessinée ! », il se refusait ainsi de toucher des droits d’auteurs, d’utiliser son personnage, d’en faire un personnage récurrent, il sacrifiait ça. Et effectivement, il n’avait pas d’énormes besoins. Il picolait un peu, il rémunérait ses modèles, il allait skier une fois par an, avec ses frères. Et le peu d’argent qu’il avait, ça ne faisait que passer. Il n’avait pas des goûts ostentatoires, jamais il n’a acheté un meuble, que je sache, ni un costume ou des trucs pareils, non rien. Alors là l’ascète oui, de ce point de vue-là, oui,  mais l’ascète mystique, ça je ne sais pas, qu’est-ce qu’on appelle mystique ? C’est la mystique de son art peut-être aussi ? L’éternel quête de la beauté. La vaine quête de la beauté, sûrement. Paul il l’a connue, il a donné là-dedans.”

Interviewé le 10 septembre 2012.

L'ogre rouge, planche 1
L’ogre rouge, planche 1

[1]         Juillet 1978.

[2]         « Le Mystère du Canyon », dessiné par Paul Cuvelier avant Corentin dans « TINTIN » mais publié en 1947 dans l’hebdomadaire « BRAVO ».

[3]           Editions Magic-Strip, 1981.

[4]          Projet initié chez Magic-Strip et finalement édité au Lombard, 1984, réédité en 2006.

[5]          Bande dessinée crée par Raymond Macherot (1924-2008) pour le Journal Tintin en 1954 et laissée aux éditions du Lombard en 1965.

[6]           Pierre Sterckx (1936-2015). En 2009, il est commissaire de « SEXTIES » au Palais des Beaux-Arts, grande exposition intégrant Paul Cuvelier aux côtés de Pellaert, Forest et Crepax).

[7]           Jean Guiraud (1929-2009), à ne pas confondre avec Jean Giraud (1938-2012), dessinateur français.

[8]          Avec Thierry Scaillet, il a écrit « Hergé chez les scouts, les aventures de Renard Curieux ».

[9]          Raymond Leblanc (1915-2008) est le directeur-co-fondateur des éditions du Lombard. Il lance le journal Tintin en 1946, avec au sommaire, les auteurs Paul Cuvelier, Hergé, Edgar P.Jacobs et Jacques Laudy.

[10]        Michel Regnier (1931-1999), auteur de bande dessinée, rédacteur en chef du journal Tintin et scénariste pour Paul Cuvelier pour « Corentin » et « Line », mais aussi pour Franquin, Hergé, Tibet, Hermann…

[11]        Le terme « Ligne Claire » est de Jost Swarte, apparaît, noir sur blanc, en 1977.

[12]       Bob de Moor (1925-1992). Auteur de bande dessinée, principal collaborateur du studio Hergé.

[13]       Qui était professeur de français dans le même établissement que Philippe.

[14]      Daniel Henrotin, né en 1943, co-auteur d’Olivier Rameau. Son épouse, Marcy, a servi de modèle à Paul Cuvelier et au personnage de la série de son mari, Colombe Tiredaile.

[15]     Claude de Ribaupière, né en 1944, auteur de Buddy Longway.

[16]     En prenant un calque plutôt qu’en crayonnant directement sur la planche, Paul Cuvelier montre le respect qu’il a du dessinateur et de son travail.

[17]     Dont « Tintin et les Bigotudos »,  les sept volumes composant « Chronologie d’une Œuvre », « Hergé, lignes de vie, biographie » et plus récemment « Hergé, Tintin et les soviets, la naissance d’une œuvre ».

[18]     Jacques Martin (1921-2010) est le créateur d’Alix l’intrépide et un ami de Paul Cuvelier.